Bernard Etienne Hubert Naudin est un peintre, dessinateur, caricaturiste et graveur français.
Bernard NAUDIN à Grosrouvre
À partir de 1906, Bernard NAUDIN délaisse la peinture pour se consacrer au dessin et à la gravure, surtout l’eau forte : il illustre L’Homme qui a perdu son ombre de Chamisso. Il collabore à des revues comme Le Cri de Paris puis, par le biais de Jules Grandjouan, à L’Assiette au beurre de décembre 1904 à mai 1909, donnant des numéros spéciaux :
« Assez » (sur la guerre russo-japonaise),
« La Mouise » (sur les clochards),
« L’Enfance coupable » (sur l’enfance maltraitée),
« Biribi » (le bagne).
Il donne également une dizaine de dessins aux Temps Nouveaux de Jean Grave (1905-1914).
En 1924, Bernard NAUDIN est chargé de dessiner le diplôme des Jeux olympiques à Paris.
En 1925, il dessine toutes les illustrations du catalogue du cent cinquantième anniversaire de la parfumerie Houbigant, retraçant l’histoire la maison créée par Jean-François Houbigant en 1775.
Bernard NAUDIN est célèbre pour ses représentations de déshérités, de scènes de la vie berrichonne, du monde du cirque, de la musique, de la vie mondaine, du sport…
Il réalise également des affiches, des étiquettes. Il illustre des œuvres de Diderot, Edgar Poe, André Suarès, Georges Duhamel, Anatole France, etc.
Une plaque posée sur la façade du n° 13 bis rue Campagne-Première (14e arrondissement de Paris) rend hommage à l’artiste qui habita cette adresse.
« Je ne sais comment te remercier pour le clavecin. Fasse Dieu qu’il arrive jusqu’à Grosrouvre. Pour bien faire il faudrait qu’il soit dans l’église demain dans la journée car il y a de grandes marches (….) Je vais au Chêne Rogneux entre deux trains aujourd’hui avec ma femme (….) Naudin »