Élisabeth OULÈS est née à Versailles.

Inspirée par un voyage en Egypte en 1975, où elle découvre le lien entre architecture, sculpture et représentation humaine, elle plie, déplie, froisse et défroisse le métal, matériau rude et en apparence inaltérable. Elle y inscrit le souffle du temps, l’usure de la rouille, celle d’un monde outrepassé. Chaque sculpture est un concentré de temps où la matière devient esprit. Patines et couleurs, comme un dépôt aérien sur la rudesse du métal, emportent la sculpture hors de ses attaches terrestres. Alors surgit la poésie, toujours en embuscade.

« Toute ma recherche est associée à la verticalité et à la manière d’appréhender et d’occuper l’espace. » « Pour moi, dit Elisabeth OULÈS, poésie et couleur sont étroitement liées et reproduisent un équilibre (tel l’équilibre naturel de l’arbre), où la forme s’harmonise avec l’espace dans lequel elle s’inscrit. »

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